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Noemie VEGA

Et si on s’arrêtait 5 minutes pour réfléchir ?

Dernière mise à jour : 26 sept. 2021

Cela fait des semaines, voire des mois que j’ai l’impression d’être en lendemain de cuite tellement mon cerveau est inondé d’informations et de désinformations.


Vient se rajouter à ça, la pression sociale, médiatique et politique. Et ça donne le tournis !


On a vu les équipes de foot s’affronter pendant l’euro, maintenant on assiste au tournoi des provax/antivax, qui tourne régulièrement au pugilat sur les réseaux sociaux.

Les uns ne cessent de célébrer sans nuance une miraculeuse médecine des vaccins et les autres, les septiques, se mirent dans un négationnisme stérile et revendicatif, sans aucune possibilité d’être écoutés et entendus.


Ce clivage provax/antivax est devenue une sorte de « guerre de religion » absolument ridicule qui dessert la médecine et la sante publique et crée une dangereuse dissension au sein du peuple. Le brouhaha entretenu par les 2 camps dans les médias grands publics contribue à la confusion générale. Mais outre ces 2 pôles extrêmes, on distingue un champ médian majoritaire qui ne demande qu’à être entendu et peine à être écouter.


Tout miser sur les vaccins est-ce la bonne solution ?


Nier le fait que les vaccins ont joué un grand rôle dans l’éradication de certaines maladies infectieuses serait malhonnête. Tout comme il serait malhonnête d’affirmer que la vaccination est la seule cause de leur éradication. L’endiguement et l’isolement joue un rôle tout aussi important voire plus, comme on a pu le voire pendant la grande épidémie de variole.

Nous ne devons pas non plus oublier que la régression ou la disparition de la majorité des maladies infectieuses contagieuses dans le monde occidental développés sont dues essentiellement aux extraordinaires progrès des hygiènes publiques et individuelles.


Le vaccin : le nouveau « talisman » ?


Le gouvernement et les autorités sanitaires ont mis toutes leurs billes dans le panier de la vaccination. Pas d’autres alternatives pour eux et c’est ce qui pose problème.


Lorsque l’on observe aujourd’hui les données des pays qui ont le plus vacciné, on s’aperçoit que ces nouveaux vaccins de haute technologie, qui rapportent des milliards d’euros à leur vendeurs, ne semblent pas capables de maîtriser l’épidémie.


En Israël, laboratoire grandeur nature des campagnes de vaccination, entre 40% et 50% des nouveaux cas du mois de juin sont des personnes déjà vaccinées recontaminées par le Covid-19. 40 à 50% alors que les 2/3 de la population israélienne a déjà reçu 2 doses de vaccins. Si les analyses confirment ces chiffres, cela signifiera qu’il y a presque autant de contaminations chez les vaccinés que dans le reste de la population.

Déjà en mai, on avait découvert l’explosion en France des infections Covid chez les personnes ayant reçu une première injection du vaccin. Le relâchement de vigilance de ces personnes avait, alors, été l’explication avancée pour cet étrange phénomène.


Même tendance au Royaume Uni, dont 80% de la population est vaccinée et qui constate cette fin juin « le plus grand nombre de cas Covid-19 depuis février » selon le journal The

Hill.

Les 2 pays avaient donc remis leur population sous cloche avec port du masque obligatoire et restrictions aux déplacements, pendant que la presse s’emparait du sujet avec de grandes rames pour expliquer que, contrairement aux apparences, ce phénomène est normal. Les experts qui martelaient le principe d’immunité collective comme un fait scientifique indiscutable justifiant les vaccinations massives, se font experts en contorsionnisme pour affirmer maintenant que les vaccins ont seulement un effet « statistique » pour limiter les formes graves de la maladie. Et qu’il faut accélérer les campagnes pour éviter une nouvelle vague à la rentrée.


La vérité qui pointe le bout de son nez est malheureusement un peu plus rude que cette nouvelle potion de sommeil qu’on tente d’administrer à l’opinion publique.

Au printemps, on avait déjà observé que tous les pays avec de forts taux de couverture vaccinale vivaient le même phénomène de réinfections : Seychelles, Indonésie, Chili…


Voici donc le résultat de la dure confrontation entre les observations de terrain et les bonnes intentions de départ.


Tous le monde dans le même sac ?


Pour les personnes en dessous de 50 ans, les données rassemblées par les équipes de l’université de Cambridge et publiées dans la revue Nature montre que (hors personnes à risque), moins de 0,1 % des cas d’infection par COVID-19 conduisent à un décès. En dessous de 30 ans dix fois moins. À 15 ans cent fois moins. Sur la dernière année et demie, le risque d’être contaminé par les premières formes de Covid a été de moins de 9 % d’après Santé Publique France. Mais, à côté de cela les dernières analyses des données européennes font apparaître quatre décès et 16 effets indésirables graves pour 100 000 vaccinations. Même si ces vaccins high-tech ne portait pas de risque d’effets secondaires à long terme (pour l’instant nous n’en savons rien) ces chiffres indiquent déjà qu’ils sont potentiellement plus dangereux que le covid-19 lui-même pour les jeunes de moins de 30 ans.


Les vaccins face aux variants


Comme l’explique si bien Dr Christian Velot (biologiste, généticien moléculaire, maître de conférences à l'Université Paris-Sud et membre du conseil scientifique du CRIIGEN), en période d’épidémie, par définition, le virus circule. Il y a donc émergence de variants. Si ceux-ci sont moins virulents que la souche d’origine et tout aussi bien neutralisés par les anticorps, tout va bien. Mais si ces variants échappent à l’immunité acquise (naturelle ou vaccinale) contre la souche d’origine, ils vont pouvoir proliférer et d’autant plus que la souche d’origine est freinée par la vaccination de masse. Le variant a alors la voie libre car la souche d’origine ne peut rentrer en compétition avec lui. Autrement dit, en vaccinant massivement en période de pandémie, on crée une pression de sélection en faveur des variants. En quelque sorte, on crée avec la vaccination de masse vis-à-vis des variants la même situation qu’avec l’utilisation intempestive d’antibiotiques vis-à-vis des bactéries résistantes aux antibiotiques : celles-ci ont la voie libre car toutes les bactéries sensibles sont décimées et ne peuvent donc plus « occuper le terrain » et limiter la prolifération des résistantes.


Par conséquent, en admettant que les vaccins soient sûrs et efficaces, il faut bien sûr vacciner mais seulement une frange de la population (les plus vulnérables vis-à-vis du virus), et surtout pas ceux qui permettent au virus d’origine de circuler sans en être victimes. Or cette population existe — et c’est une aubaine — : ce sont les jeunes. Il est donc stupide de vouloir vacciner les populations non sensibles, et notamment les jeunes, au prétexte que des variants circulent. Il faut faire exactement le contraire.


Une autre stratégie sanitaire est-elle possible ?


Et si pour commencer, le gouvernement stoppait le démantèlement et la casse de l’hôpital public ? Il me semble tellement évident que pour combattre une épidémie, il faut investir massivement dans la santé plutôt que dans la sécurité que ça parait dingue voire criminel que ce ne soit pas le cas.

N’est-il pas totalement ubuesque de continuer de fermer des lits d’hôpitaux d’un côté et de l’autre de nous dire que les services de réa et de soins intensifs sont saturés en pointant la faute sur la population ?


Quelques propositions :


Une vraie stratégie de prévention —>


  • Distribution ou remboursement de compléments alimentaires visant à renforcer l’immunité (vit C - vit D3 - zinc)


  • Mettre en place une vraie campagne nutritionnelle (dans les écoles, les collèges, les lycées, les médias,…) ainsi que des campagnes de sensibilisation à l’importance de l’activité physique et de la gestion du stress.

  • Interdire (ENFIN) les polluants de nos assiettes (pesticides, nanoparticules, additifs,…) qui sont de vrais poisons pour notre santé et alimentent les maladies de civilisation augmentant ainsi les risques de comorbidités.

  • Instaurer un modèle médical, de médecine intégrative, qui propose des traitements multidisciplinaires à l'aide d'outils diagnostics et thérapeutiques multiples dans le respect des choix du patient et de ses particularités.

  • Laisser les médecins soigner les malades [Pour rappel le droit de prescrire des médecins a été retiré pour la première fois dans l’histoire de la médecine]


  • Autoriser les médecins de villes a utiliser les différents traitements efficaces qui existent comme l’Ivermectine par exemple (Une publication de l’institut Pasteur plaidant pour l’efficacité de l’Ivermectine vient de sortir et de rejoindre les 56 autres études qui démontrent son efficacité. L’Inde, a d’ailleurs intenté une action en justice contre le Dr Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l’OMS, l’accusant d’avoir causé la mort de citoyens indiens en les trompant sur l’ivermectine !)


  • Vacciner seulement les populations à risques


  • Donner des moyens techniques et humains à l’hôpital


  • Investir dans la Recherche publique libre de tout conflits d’intérêts

Ne plus sacrifier le besoin de vivre

La politique actuelle du tout-vaccinal impose donc, soutenue par le classement social qu’opère le passe sanitaire, d’accepter des vaccins parfois inutiles à titre individuel mais aussi à titre collectif puisque, si les chiffres récents sont confirmés, il n’empêche pas d’être réinfecté et donc de contaminer ensuite des personnes fragiles elles-mêmes déjà vaccinées. Si ce principe de vaccination solidaire tenait plus, il serait temps de cesser cette politique coûteuse qui a fait rentrer petit à petit dans la normalité de nos vies le traçage et le fichage des individus.


La peur du virus rend acceptable aux yeux de la population un système de contrôle digne des scenarii de la série dystopique Black Mirror.

Avec TousAntiCovid, déjà s’annonce l’attribution de droits en fonction de la conformité des comportements aux exigences de l’autorité.

C’est quelque part le « mérite » individuel qui est introduit là où il ne devrait y avoir que rationalité scientifique.

Noémie Vega





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